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Tout savoir sur les limites et les dangers de l’automédication

La santé est la plus grande richesse de l’être humain. Il n’est pas étonnant que l’homme ait depuis toujours cherché des moyens pour la préserver. Il y en a par exemple ceux qui parviennent à réaménager une chambre pour lutter contre l’asthme. Toutefois, les maladies surviennent souvent aux moments où l’on s’y attend le moins. De plus, le coût des soins et des traitements est parfois considérable. Certains sont alors obligés de se débrouiller par leurs propres moyens et ont recours à l’automédication même si cette pratique est fortement déconseillée par les organismes de santé. Mais qu’est-ce qu’on entend par automédication ? En quoi ce concept peut-il être dangereux ? Et enfin, comment peut-on limiter l’automédication pour préserver la santé ? Le point.

Automédication : de quoi s’agit-il ?

Il y a beaucoup de sens que l’on attribue à ce terme, mais l’automédication désigne en général une initiative du patient à suivre un traitement sans aucune prescription médicale. Il peut s’agir d’une procédure fétichiste qui conduit le malade à se fier aux qualités magiques d’une pierre ou d’un autre objet pour surpasser leurs inconvenances. La prise volontaire de médicaments autorisés, sans une consultation préalable auprès d’un médecin, en fait également partie. Les chiffres montrent que 80 % des Français ont recours à l’automédication pour éliminer des douleurs passagères liées à des maladies assez courantes comme le rhume, les rages de dents et de l’estomac ou simplement pour réduire le stress au travail. Dans la majorité des cas, leur but est de gagner plus de temps, mais surtout d’éviter les dépenses colossales en consultation et en traitement. Certes, la plupart des médicaments utilisés en automédication bénéficient d’une autorisation de mise sur le marché, mais il est toujours conseillé de consulter un professionnel de santé qualifié avant d’en prendre.

Les dangers de l’automédication

L’automédication est considérée comme une solution potentielle pour éviter les charges médicales. Toutefois, cette pratique présente des risques considérables pour la santé sur des plans différents.

L’erreur du diagnostic et du traitement

Si une personne est atteinte d’un mal qu’elle ne discerne pas, la prise de médicaments peut soulager ses douleurs pendant un certain temps. Toutefois, au-delà d’une certaine limite, le malade devra consulter un médecin approprié si sa maladie persiste. Or, la prise des anti-douleurs sans ordonnance peut améliorer l’état du patient sans éliminer l’origine de la maladie, le diagnostic risque alors d’être faussé. Cela peut d’ailleurs influer sur le type de traitement que le médecin prescrira. En effet, la maladie risque de s’aggraver si le patient traite son mal avec des antalgiques. Il ne contactera alors le médecin qu’en cas de force majeure, pourtant la maladie aura peut-être atteint une phase incurable ou exigera des interventions chirurgicales.

L’apparition d’autres maladies liées à l’ignorance

Notons que certains médicaments ne peuvent être pris en interaction avec d’autres produits pharmaceutiques. Une personne qui ignore la composition d’un médicament risque de rencontrer des problèmes suite à sa consommation. D’abord, l’interaction des médicaments peut être fatale pour le patient. Ensuite, il est possible que la composition d’un médicament provoque des allergies chez le malade et entraîne l’apparition d’autres symptômes. Enfin, il existe des médicaments dont les notices notent clairement les effets secondaires. Une personne doit donc s’informer sur le produit avant d’en prendre pour ne pas subir les effets indésirables.

Le surdosage

Tout excès est nuisible et ce dicton est bien approprié en ce qui concerne les médicaments. Il n’y a que les compléments alimentaires qui ne sont pas limités par un dosage maximal. De ce fait, il est important de respecter la posologie indiquée sur la notice pour éviter un surdosage qui notons-le, est fatal. De plus, la prise continuelle d’un même médicament, au-delà de la dose maximale, peut avoir des effets sur l’organisme et sur les microbes. Il peut arriver qu’au moment où on en a le plus besoin, le médicament ne fasse plus effet ou que les bactéries auront développé une résistance face à la substance.

Recommandations

Pour éviter les problèmes liés à la prise volontaire de médicament, il est préférable de consulter un médecin au plus vite dès que des symptômes apparaissent. Ensuite, si l’automédication est une solution incontournable, il est conseillé de demander les informations nécessaires sur le produit à un professionnel de la santé, notamment le pharmacien. Et enfin, il est toujours conseillé de se faire assister par une personne qualifiée pendant un traitement pour garantir une guérison. Si le lieu d’habitation du malade est assez éloigné des centres de santé, il est toujours possible d’opter pour une hospitalisation à domicile afin d’assurer un suivi permanent de l’état de santé du patient.

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